Amateur de vieilles pierres, Jacques Gombert, l’auteur de cet armorial, à commencer par publier un ouvrage sur les châteaux, maisons fortes et vieilles pierres de son département de coeur qu’est la Haute-Savoie. Pour agrémenter cet ouvrage, il a eu l’idée d’associer le château à son ou ses propriétaires successifs. Et pour représenter toutes ces familles fortunées, quoi de plus normal, que de faire figurer leurs blasons. C’est ainsi qu’au fil des ans, dix ans en tout, l’auteur s’est constitué une collection impressionnante de blasons. Et c’est tout naturellement qu’est venu l’idée de regrouper toutes ces armoiries pour créer un très bel ouvrage intitulé : Armorial de Haute Savoie et des provinces voisines.

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Bien sûr, par l’intermédiaire de journaux très connus,  comme le Dauphiné Libéré ou le Messager, il s’est fait connaître et même a pu faire appel aux vieilles familles savoyardes pour qu’elles lui dévoilent ces secrets familiaux. Parfois peintes, parfois sculptées, parfois taillées dans la pierre, ces armes restent pour beaucoup de monde une énigme. Aussi, quelle ne fut pas sa surprise de devenir au fil des ans, un spécialiste en héraldique, que l’on appelle ou que l’on consulte pour connaître le personnage qui se cache derrière un blason.

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L’Académie du Faucigny, société savante, dont le siège se trouve au château de l ‘Echelle à La Roche-sur-Foron, a été aussi d’une aide précieuse. L’Académie, par ses prêts de livres et d’armoriaux divers, déjà existants pour les provinces voisines, et ses conseils, l’auteur a pu compléter efficacement sa parution.

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Attention, même si Jacques Gombert s’est largement appuyé sur l’armorial de Foras qui est nobiliaire, l’armorial de Haute-Savoie, n’est pas exclusivement réservé à la noblesse.

A certaines époques de notre histoire, le blason était un moyen  de différencier les différentes branches d’une même famille, ainée ou cadettes. Et même si la Révolution Française a porté un coup d’arrêt à l’héraldisme, bien d’autres pays ne l’ont pas subi.

Récemment encore, des blasons étaient décernés à des familles bourgeoises suisses.